TRUCS&ASTUCES | LES BIENFAITS DU GOMBO
Le gombo est un légume typique de l’alimentation africaine. On le retrouve également dans le sud de l’Europe, en Inde, au Moyen-Orient, aux Antilles et en Amérique du Sud. Le gombo, aussi appelé okra, est consommé cru, cuit et parfois sous forme déshydratée. Sa saveur et sa texture particulière, ainsi que les composés nutritifs qu’il contient en font un légume qui gagne à être connu.
Pouvoir antioxydant
Les antioxydants sont des composés qui protègent les cellules du corps des dommages causés par les radicaux libres. Ces derniers seraient impliqués dans le développement des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies liées au vieillissement. Dans une étude in vitro, des extraits de gombo ont démontré un certain potentiel antioxydant.
Le gombo contient de faibles quantités de composés antioxydants, comme le bêta-carotène, la lutéine et la zéaxanthine, et une plus grande quantité d’un autre de ces composés, la quercétine. Une portion de 100 g (environ 250 ml) de gombo frais fournit 11 mg de quercétine. À titre de comparaison, l’oignon, qui constitue l’une des principales sources de quercétine de l’alimentation, en contient de 13 mg à 20 mg par 100 g.
Fibres alimentaires
Les fibres alimentaires ne se retrouvent que dans les produits végétaux. Elles regroupent un ensemble de substances qui ne sont pas digérées par l’organisme. Elles sont classifiées en deux groupes principaux : les fibres solubles et les insolubles. Le gombo contient une proportion élevée de fibres solubles, soit 40% de son contenu en fibres alimentaires totales. De façon générale, les fibres solubles sont associées à des taux de sucre et de cholestérol sanguins plus favorables pour la santé, ainsi qu’à un ralentissement du transit intestinal. Dissoutes dans l’eau, les fibres solubles forment des substances visqueuses ou gélifiées.
Une étude réalisée à la fin des années 1980 a démontré que ces substances, extraites du gombo, permettaient de réduire le taux de sucre sanguin des souris. Grâce à ses propriétés, le gombo fait partie de la diète Portfolio, une diète reconnue pour son effet bénéfique sur les concentrations de cholestérol sanguin.
L’huile de gombo, un profil lipidique intéressant ?
Depuis les années 1950, divers chercheurs se sont penchés sur la composition de l’huile tirée des graines de gombo. Selon une étude faite par des chercheurs africains et publiée en 2006 dans le African Journal of Biotechnology, cette huile présenterait un bon profil lipidique, meilleur que celui de l’huile de maïs, de tournesol ou de pépins de raisin. Toutefois, selon les chercheurs, il faudra d’abord s’assurer de son innocuité avant de l’offrir dans le commerce comme huile culinaire.
Le mot du nutritionniste
Si son goût peut surprendre au premier abord, le gombo gagne malgré tout à être connu car lorsque l’on sait le cuisiner, il se révèle être un ingrédient à la fois original, délicieux et hautement nutritif. Peu calorique mais riche en fibres, il permet d’augmenter l’effet de satiété du repas et est donc un précieux allié dans le cadre d’une alimentation minceur.
Pour une conservation optimale
Réfrigérateur : bien essuyer les gombos pour enlever l’eau. Ils se garderont au maximum une semaine dans un sac de plastique perforé. S’ils virent au noir, il ne reste plus qu’à les jeter ;
Congélateur : les blanchir deux minutes, les refroidir à l’eau glacée, les égoutter, les laisser entiers ou les couper en fines tranches et les mettre au congélateur. Ils s’y conserveront environ un an.
La gomme de gombo, un épaississant naturel
Le gombo contient une gomme mucilagineuse, c’est-à-dire qu’elle gonfle au contact de l’eau et produit une substance épaisse et visqueuse. Cette gomme peut être utilisée comme épaississant dans diverses préparations culinaires (soupes, ragoûts, etc.). De plus, elle pourrait servir de substitut de matières grasses dans certaines préparations alimentaires. Ainsi, deux études démontrent qu’elle pourrait remplacer une certaine quantité de matières grasses dans les biscuits et les desserts congelés à base de lait. Avant de la commercialiser, davantage de recherches seront nécessaires, entre autres pour connaître les effets qu’elle pourrait avoir sur la santé.
Comment préparer le gombo
Certains mangent le gombo cru dans les salades, mais la plupart du temps, on conseille de le faire cuire. Pour ceux qui le découvrent pour la première fois, le gombo peut être déroutant. Pourtant, lorsqu’il est bien cuisiné, il se révèle être un véritable délice en plus d’être un allié santé.
Pour une conservation optimale
Réfrigérateur : bien essuyer les gombos pour enlever l’eau. Ils se garderont au maximum une semaine dans un sac de plastique perforé. S’ils virent au noir, il ne reste plus qu’à les jeter ;
Congélateur : les blanchir deux minutes, les refroidir à l’eau glacée, les égoutter, les laisser entiers ou les couper en fines tranches et les mettre au congélateur. Ils s’y conserveront environ un an.
La gomme de gombo, un épaississant naturel
Le gombo contient une gomme mucilagineuse, c’est-à-dire qu’elle gonfle au contact de l’eau et produit une substance épaisse et visqueuse. Cette gomme peut être utilisée comme épaississant dans diverses préparations culinaires (soupes, ragoûts, etc.). De plus, elle pourrait servir de substitut de matières grasses dans certaines préparations alimentaires. Ainsi, deux études démontrent qu’elle pourrait remplacer une certaine quantité de matières grasses dans les biscuits et les desserts congelés à base de lait. Avant de la commercialiser, davantage de recherches seront nécessaires, entre autres pour connaître les effets qu’elle pourrait avoir sur la santé.
Passeportsanté
Commentaires
Enregistrer un commentaire